Gabriel (septembre)

À son premier réveil, à cause de l’obscurité de la chambre, Gabriel sut que le ciel était couvert. Sa compagne dormait profondément, couchée sur le ventre. L’air était tiède, doux, silencieux. Il se leva, enfila rapidement les jeans et le col roulé qu’il portait la veille et sortit de la chambre.

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couchant (les découvreurs)

La côte orientale de la grande île. Et c’était au fond d’un fjord (comme l’on sait, le profond creusement en U d’une vallée glaciaire qu’à l’occasion de l’enfoncement de la terre la mer est venue emplir, s’enfonçant parfois très loin dans l’intérieur du continent).

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Gabriel

Il le regardait et n’était pas sûr de ce qu’il voyait. Il avait neigé de gros flocons mous vers le matin. Les masses de nuées noires et compactes dérivaient à présent vers l’intérieur. Et le premier rayon de soleil traversa le double vitrage. Une sonate de Scarlatti passait à la radio, comme tous les matins à cette heure-ci, depuis leur arrivée du moins.

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nostalgie 2 (la grande île)

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débâcle

LE SOLEIL diffuse à travers une couche nébuleuse uniforme et ténue. La mer était agitée mais la traversée se fit sans danger. Au matin le brouillard ne cache plus l’île sur l’horizon. Lire la suite

Le Monastère

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