vol

D’un instant seul, un trait de temps, quelques minutes de nuit, ce n’est pas un blason de toi que je veux faire, c’est tracer les limites et le plan et bâtir les structures, les parois d’un séjour éternel auprès de la blondeur de tes cuisses. Encercler, dessiner, délimiter, souligner les linéaments, articuler quelques instants de nuit. Car, comme le vol s’élève, le ciel devient nuit, se purifie de la blancheur qui le faisait jour.

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