barge

Au milieu des champs passe lentement une barge chargée de foin. Et au loin, près de l’horizon, peut-être au-dessus de la mer, un lourd train de nuages. Un homme aux cheveux gris et qui porte une mouche hérissée sous la lèvre est debout devant la fenêtre, entre les volets qui n’ont pas été tout à fait poussés contre les tapisseries. Il a laissé inachevée une lettre sur la table qui est derrière lui au fond de la pièce.

D’immenses flaques de soleil glissent sur le vert des prairies.

Comme ceux de la table ses pieds posent sur un dallage à larges carreaux blancs et noirs. Il a suspendu sa réflexion dont ne résonnent plus que les premiers mots indéfiniment et comme arrêtés. Il regarde la barge, le petit homme qui la fait aller au moyen d’une perche, les nuages au loin, noirs comme s’ils portaient de la neige, et les vaches tachetées.