Les espaces froids nous vont bien. Ils sont déjà un peu la nuit interstellaire.
Il n’y a qu’une image de la Terre à la Taverne des 2 lunes où nous nous arrêtons souvent le soir avant de regagner nos quartiers d’habitation. Lire la suite
Les espaces froids nous vont bien. Ils sont déjà un peu la nuit interstellaire.
Il n’y a qu’une image de la Terre à la Taverne des 2 lunes où nous nous arrêtons souvent le soir avant de regagner nos quartiers d’habitation. Lire la suite
C’est en retournant à la base que, traversant le sous-bois qui couvre le levant de la colline qui la domine, j’ai remarqué des excroissances sur plusieurs jeunes arbres. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de chenilles: les plants des avocatiers semblaient couverts de grosses chenilles gluantes jaunes et roses. Je me suis approché et j’ai vu qu’il ne s’agissait pas de chenilles mais que c’étaient les feuilles elles-mêmes qui étaient ainsi déformées. Arrivé à la base, je suis tout de suite allé au service botanique pour informer de ce que j’avais vu mais tout le monde était déjà au courant. Ces sortes de nouvelles vont très vite. Et nous savions ce que ça signifiait. Le service botanique, bien sûr, étudierait cette nouvelle maladie et y chercherait une parade mais personne ne se faisait beaucoup d’illusion et les préparatifs du départ étaient déjà ordonnés. Officiellement pour parer à toute éventualité mais nous regardions le ciel et nous nous disions que les années sombres, les années d’errance et de confinement allaient recommencer.